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Bienvenu(e) chez les ch'Tonnes !

Traversant la crise avec la légèreté d'une plume portée au gré du vent, nous avons fait l'acquisition du domaine 38tonnes.fr pour y installer notre nouveau site oueb. On est des dingues !

Même si l'endroit résonne encore de toute sa vacuité et sent un peu la peinture fraiche, nous prenons tranquillement possession des lieux. Nous vous tiendrons régulièrement au courant, ici même, de l'avancée des aménagements, ainsi que des prochaines sauteries. Et pour être sûr de ne rien louper, vous pouvez même vous abonner au flux détendu.

En attendant, nous vous avons tout de même prévu quelques distractions pour vous occuper :

- un jukebox, situé à droite à l'entrée. On a même court-circuité le monnayeur pour vous permettre d'écouter les 38 Tonnes jusqu'à saturation.

- une galerie de présentation des membres pour vous extasier devant tant de classe, de maintien et de distinction réunis au même endroit.

- quelques albums photos / vidéos souvenirs pour se remémorer les bons moments passés.

- un recueil de trucs divers et (a)variés pour s'informer, se marrer, se poiler, se bidonner...

- des fils de commentaires un peu partout pour s'échanger des mots d'amour enflammés (ou pas).

Et si malgré tout, vous sentez poindre un soupçon d'ennui, vous pouvez toujours aller faire un tour chez les copains. La plupart d'entre eux sentent bons et ne mordent pas.

Pour finir, nous vous souhaitons une agréable visite. N'hésitez surtout pas à repasser, le meilleur reste à venir.

Les 38 Tonnes vous aiment !

L'art d'accommoder le rhum blanc remonte au dur temps du sarclage de la canne.

Par Harry Eliezer

Pété pied

Le ti-punch est a priori très facile à réaliser: il suffit d’avoir à disposition du citron, du rhum et du sucre. Cependant, si l’on en croit les anciens, cette «institution» est un art qui nécessite de savoir prendre son temps. D’ailleurs, si vous vous rendez aux Antilles, vous verrez qu’on ne sert pas le ti-punch, c’est à vous de le faire selon votre convenance en suivant un rite immuable.

Dans un verre de faible contenance, presser un 1/8e de citron vert (lime), ajoutez une cuillère à café de sucre de canne et remuez lentement jusqu’à obtenir un sirop brun. Dans la mesure où cette étape dure un petit moment, profitons-en pour parcourir la tradition et les légendes.

A une époque, la canne à sucre faisait vivre une proportion importante de la population antillaise. On prétend qu’avant de partir effectuer ce travail harassant qu’est le sarclage de la canne, les hommes s’offraient, vers 5h du matin, un petit «décollage» (ou «mise à feu») qu’ils buvaient à jeûn.

A 9h arrivait, le cas échéant, l’heure du «sec» (rhum pur) ou du «feu» (rhum accompagné d’un zeste de citron et de treize grains de sucre). A 11h, il était temps du «ti-lagoutte», la petite goutte annonciatrice du «ti punch» de midi; lequel devait être absorbé en trois coups conformément à la tradition. Comme cela ne suffisait pas, à 12h30, on s’octroyait un «ti 50%», c'est-à-dire la moitié du verre précédent.

La religion ayant toujours occupé une place importante dans la société antillaise, elle s’invitait également dans la dégustation du rhum. C’est ainsi qu’à 15h sonnait «l’heure du Christ» et à 17h le «ti-pape». Quand enfin, arrivait le terme de sa journée de labeur, le travailleur s’accordait le fameux «pété-pied». Le verre qui conduit à s’écorcher les pieds parce qu’on a du mal à tenir le cap. Cela n’empêchait pas certains de s’octroyer le «CRS» du soir. Comprenez Citron, Rhum, Sucre.

J’imagine que cette histoire vous aura fait prendre conscience que le ti-punch doit se boire avec une extrême modération. Attention aux retours de manivelle!

Maintenant que votre mélange est prêt, il est temps d’ajouter le rhum mais pas n’importe lequel: seul le rhum agricole sied dans cette affaire. Il est facile à repérer, la mention «rhum agricole» est inscrite sur les bouteilles. Il est produit par fermentation et distillation du jus de la canne à sucre, à la différence du rhum industriel issu de la mélasse, un résidu du raffinage de sucre.

Ainsi, versez 7/8e de rhum dans votre mélange, soit 5cl, touillez, c’est prêt. Vous pouvez déguster.

Ne boudez surtout pas votre plaisir mais conservez tout de même, quelque part dans votre esprit, que l’un des noms du ti-punch est «pété-pied».

Ah! Encore une chose: résistez à la tentation de mettre de la glace dans le ti-punch. Pour les puristes et les défenseurs de cette institution, c’est carrément «péché».

Harry Eliezer

Source : slate.fr

Nous n'assumons aucune responsabilité concernant ce que vous allez visionner.

http://38tonnes.tumblr.com/

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38 tonnes de zik